Health & Sexuality, 16:9, 1113-1127, DOI:10.1080/13691058.2014.932923
Todd Sekuler, Michael Bochow, Ursula von Rüden, Jürgen Töppich
Abstract
To assess the situation of bisexually active men in the German HIV epidemic, data from a 2010 internet survey about sexual health among men who have sex with men were used to assess HIV testing rates, condom use and risk contact among the following groups of respondents: bisexually active single men, bisexually active men with a regular female partner, bisexually active men with a regular male partner and exclusively homosexually active men. Of the 54,387 respondents from Germany, 12% reported having sex contacts with both men and women in the previous year. Descriptive statistics were used to explore the sample’s socio-demographic characteristics and to identify relevant inter-group differences in sexual attraction, identity, awareness among contacts of attraction to men, number of sex partners, history of anal intercourse, recruitment of partners online, history of HIV testing and drug use. Multivariable regression analyses were used to assess potential associations between these variables and risk contacts, defined as having reported unprotected anal intercourse with male partners of unknown or discordant serostatus in the previous year. Bisexually active groups reported relatively few risk contacts, strengthening the argument that there is little support for the existence of a substantial ‘bisexual bridge’ in Germany.
A fin de evaluar la situación de hombres bisexualmente activos con respecto a la epidemia del VIH/sida en Alemania, se utilizaron los datos de una encuesta por Internet llevada a cabo en 2010 sobre la salud sexual de hombres que tienen relaciones homosexuales con el objetivo de analizar las tasas de la prueba de detección del virus del sida, el uso de preservativos y el contacto de riesgo entre los siguientes grupos de participantes: hombres solteros bisexualmente activos, hombres bisexualmente activos que tienen una pareja femenina regular, hombres bisexualmente activos que tienen una pareja masculina regular y hombres con actividad exclusivamente homosexual. De los 54.387 entrevistados en Alemania, 12% informaron haber tenido contactos sexuales tanto con hombres como con mujeres el año anterior. Mediante estadísticas descriptivas, se analizaron las características sociodemográficas de la muestra y se identificaron las diferencias relevantes entre los grupos en cuanto a la atracción sexual, la identidad, la conciencia de la atracción hacia los hombres entre los contactos, el número de parejas sexuales, antecedentes de relaciones anales, captación de parejas por Internet, antecedentes de la prueba del sida y el consumo de drogas. Se usaron análisis de regresión multivariables para evaluar las posibles asociaciones entre estas variables y los contactos de riesgo, definidos como haber informado de relaciones anales sin protección con parejas masculinas con condición serológica desconocida o discordante el año anterior. Los grupos bisexualmente activos informaron de relativamente pocos contactos de riesgo, lo que refuerza el argumento de que existe poca evidencia para la existencia de un importante “puente bisexual” en Alemania.
Les résultats d’une enquête en ligne (2010) sur la santé sexuelle des hommes qui ont des rapports avec des hommes ont été utilisés pour évaluer la situation des hommes bisexuels sexuellement actifs dans le contexte de l’épidémie de VIH/sida en Allemagne. Cette étude s’est plus précisément intéressée aux taux de recours au dépistage du VIH, d’usage du préservatif et de contacts à risque parmi les groupes suivants: a) hommes bisexuels sexuellement actifs et vivant seuls b) hommes bisexuels sexuellement actifs et ayant une partenaire régulière c) hommes bisexuels sexuellement actifs et ayant un partenaire régulier d) hommes sexuellement actifs, exclusivement homosexuels. 12 % des 54,387 répondants à l’enquête ont déclaré avoir eu des contacts sexuels à risque aussi bien avec des hommes qu’avec des femmes dans l’année précédente. La statistique descriptive a été utilisée pour explorer les caractéristiques sociodémographiques de l’échantillon et identifier les différences pertinentes entre les groupes pour les questions d’attirance sexuelle, d’identité, de sensibilité parmi les répondants (lors des contacts) à leur attirance pour les hommes, de nombre de partenaires sexuels, d’histoire de rapports sexuels anaux, de rencontres de partenaires en ligne, d’histoire de dépistage du VIH et d’usage de drogues. Les analyses par régression multivariée ont été employées pour évaluer les associations potentielles entre ces variables et les « contacts à risque » (c’est‐à‐dire « avoir eu des rapports anaux non protégés avec des partenaires masculins de statut sérologique vis‐à‐vis du VIH inconnu ou différent dans l’année précédente »). Dans les groupes d’hommes bisexuels sexuellement actifs, les déclarations de contacts à risque sont relativement peu nombreuses – ce qui vient étayer l’argument selon lequel une « bisexualité‐passerelle pour le VIH » conséquente en Allemagne n’a pas de réel fondements.